Le succès du chocolat en Europe a entraîné le développement de la culture du cacaoyer à travers le monde.
L’Angleterre, la France, les Pays-Bas et le Portugal, qui avaient pour des raisons économiques fondés des colonies sous des climats propices à la culture lucrative des épices, y créèrent également des plantations de cacaoyer.
Parti de l’Amérique centrale, l’arbre à cacao fut implanté aux Antilles, en Amérique du Sud, puis en Afrique, suivant l’extension de la consommation en Europe.
Depuis sa découverte par les européens, le cacao a subi différentes phases d’implantation dans le Monde.
Aujourd’hui, la production mondiale de cacao se répartit entre 45 pays, dont 80% sur 9 pays dominants : Ghana, Indonésie, Brésil, Nigéria, Cameroun, Equateur, Malaisie et Côte d’Ivoire. C’est l’Afrique de l’ouest qui produit le plus de cacao, avec 60% de la récolte mondiale de fève de cacao, dont environ 40% produit par la Côte d’Ivoire.
La production mondiale de fèves s’élève à près de 3 millions de tonnes par an, représentant 3 à 4 milliard d’euros de chiffre d’affaire par an.
C’est la troisième matière la plus échangée dans le monde.
Troisième marché mondial après le sucre et le café, le cacao a longtemps subi de très fortes fluctuations de prix, brutales et répétées.
Elles traduisaient les tensions entre pays producteurs et pays transformateurs de fèves. Les industries fournisseurs de chocolat de couverture des principaux pays consommateurs, ont depuis créé des usines de transformation du cacao en produits semi-finis (beurre de cacao, tourteau, poudre) dans les pays producteurs.
Cependant, l’harmonisation reste délicate, et les cours du cacao, fixés sur les marchés à terme de Londres, New York et Paris, font parfois l’objet de spéculations de la part de puissants négociants.
La composition des divers chocolats répond à une réglementation très stricte, instituée à l’origine pour lutter contre les produits falsifiés, aujourd’hui, certains pays européens demandent l’autorisation de remplacer 5 % du beurre de cacao par des graisses végétales. Bien que les production puissent être diminués, les chocolateries industrielles françaises ne soutiennent pas toutes cette démarche, pensant que le chocolat s’en trouverait dénaturé, et la porte laissée grande ouverte à d’autres licences.
Cette mesure aurait en outre des conséquences dramatiques pour les pays producteurs, la plupart en voie de développement.
La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, a cependant déjà anticipé en développant la culture du karité, possible substitut au beurre de cacao dans le chocolat.
Outre quelques chocolateries industrielles, les artisans chocolatiers s’opposent à un assouplissement de la réglementation. Ces hommes de passion, qui ont permis au chocolat d’acquérir ses lettres de noblesse au cours des dernières décennies, restent, on le comprend, très attachés à la tradition du produit d’excellence.
Enjeux et perspectives du cacao en afrique
Huit principaux pays producteurs fournissent environ 80% de la production mondialeLe cacao et la guyane française
La relation de la Guyane avec le cacao
Les autres usages du chocolat
Le cacao comme la monnaie courante de toute l’Amérique Centrale
Cacao équitable
Permettre un développement durable des petits producteurs de cacao
Filière de cacao bio et équitable
Cacao bio issus de l’agriculture biologique et du commerce équitable
Côte d’Ivoire et le cacao
La Côte d’Ivoire est aujourd’hui le premier producteur mondial de cacao
Histoire de la France et du Cacao
le mot cacao apparaît dans le Dictionnaire français en 1680
Le cacao en guadeloupe, le Baton Kako
Les Guadeloupéens ont toujours bu un onctueux chocolat chaud préparé à base de bâton-kako